Quand je suis arrivé à Clare, j’ai tout de suite senti la gentillesse des gens. Ici, tout le monde prend le temps de se parler et de s’entraider. Très vite, j’ai eu l’impression de faire partie d’un endroit où les gens se connaissent et se soutiennent.
La vie est tranquille, rythmée par la nature et les saisons. J’ai découvert des traditions intéressantes, une culture riche. On m’a accueilli avec le sourire, et aujourd’hui, je me sens bien ici. Ce n’est pas juste un endroit où je vis, c’est un endroit où je me sens chez moi.

Je suis arrivée dans Clare il y a presque une dizaine d’anées. La vérité, j’ai été surprise à mon arrivée, moi qui avais toujours habité en ville et maintenant je me trouvais dans un milieu rural. Mais j’ai découvert que cette communauté,
trésor acadien caché entre la Baie Sainte-Marie et des bois sans fin, me donnait la chance de profiter d’une vie de calme. Et c’est ainsi que cela s’est passé, ce calme m’a conquis et convaincue de rester. En même temps, m’établir dans
Clare a été un apprentissage, j’ai eu mes défis, j’ai dû apprendre à m’adapter au climat, à une nouvelle culture, plein de détails qui rompait avec mes habitudes. Mais comme partout et dans toute situation dans la vie, une attitude positive,
cordiale et persistente m’ont aidé à soutenir et à m’enraciner et j’ai fini par me sentir dans cet endroit du monde ‘chez moi’; la richesse de la culture, la gentillesse et curiosité de ces habitants m’ont aidé à m’établir sur les terres de Mi’kma’ki
et du peuple acadien. Dans les dernières années, Clare accueille de plus en plus de nouveaux arrivants et avec eux aussi, j’ai poursuivi mon établissement. Depuis mon arrivée, je suis devenue mère de deux enfants et je les regarde grandir
avec fierté dans un environnement francophone, rural et paisible, où les journées se passent en contact avec la nature, la mer et des ciels étoilées. 

Je suis arrivé au Canada et en Clare en 2021, en tant qu’étudiant à l’Université Sainte-Anne. Ayant toujours habité en ville, j’ai quand même eu un choc culturel entre l’environnement et le climat, mais cela ne m’a pas pris du temps à m’adapter,
vu que je suis assez extraverti. Étant une région acadienne et francophone, j’y ai bien sûr trouvé ma place à travers la chaleureuse communauté qui s’y trouve, ainsi qu’auprès d’autres nouveaux arrivants. Déjà avec les nombreuses activités que l’université
propose et les diverses installations, accessibles pour la plupart au public, cela crée une certaine proximité avec les gens de la communauté et cela permet donc de facilement se créer un réseau et de s’adapter.
Il y a bien sûr certains défis, vu que c’est une zone rurale, comme le manque de moyens de transport publics, ou le fait que ce soit loin des métropoles urbaines. Toutefois, avec les différentes opportunités que je m’y suis trouvé et les liens que j’y ai développé,
j’y ai trouvé ma place et la vie y est calme, magnifique et apaisante.
Que ce soit grâce à la communauté, les beaux couchers de soleil à côté de la mer, ou encore avec mon travail, il fait bon vivre en Clare !